Le développement personnel...

LE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

PRÉLIMINAIRES

Le développement personnel, très en vogue de nos jours, est une notion qui se distingue de celle de développement individuel.

Retrouvez plus d’informations sur cette distinction, grâce à Daniel STIENNON, directeur de l’École du Dr. Lefebure,

à l’adresse suivante :

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DÉFINITION 

 

DÉFINITION DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

 

Au sens strict, le développement personnel est un développement de la personne. Or, étymologiquement, « personne » vient du latin « persona » qui signifie également « personnage », « masque », « caractère » ou « rôle ». C’est ce qui fit dire à Carl Gustav Jung, éminent psychiatre suisse, que le développement de cette « persona » est un passage obligé pour l’être humain, dans son processus d’individuation, c’est-à-dire de construction d’une totalité à part entière.

Si l’on regarde les différents sens du mot « persona », on se rend compte de la dimension dramatique qu’il sous-tend, tant dans ses aspects comiques que tragiques. Dès lors, le développement personnel s’inscrit dans une véritable pièce de théâtre où se jouent toutes les relations que l’être humain a avec son environnement extérieur.

Ces relations, selon Abraham Maslow, célèbre psychologue des USA, dépendent de la motivation qu’à l’être humain à satisfaire certains besoins :

– le besoin physiologique qui lui permet de se remplir et de se vider d’énergie, sous toutes ces formes (solide, liquide, gazeuse et, grâce au Phosphénisme, lumineuse),

– le besoin de sécurité qui lui permet de conserver son intégrité physique et psychique,

– le besoin d’appartenance et de reconnaissance qui lui permet de se sentir exister comme une partie d’un tout,

– le besoin de confiance en soi et d’estime de soi qui lui permet de donner à cette partie du tout une consistance et une dynamique propre,

– le besoin d’accomplissement et de réalisation de soi qui lui permet de définir ses missions et de les mener à bien.

Note : Pour Maslow, il existe un autre besoin, de dépassement de soi, mais qui renvoie plutôt à la notion de développement individuel. Nous ne l’aborderons que très succinctement.

Ainsi donc, le développement personnel consiste en la satisfaction de tous ces besoins afin de permettre à l’être humain de s’incarner pleinement. C’est pourquoi, il s’ouvre sur des domaines aussi vastes et variés que l’alimentation, le sport, la santé, la communication, l’économie, l’écologie, etc. et que de très nombreux champs d’activités professionnelles y sont liés.

 

Plus concrètement, le développement personnel est un ensemble de méthodes, de techniques et d’outils qui permettent le développement de compétences adaptatives et, donc, de l’intelligence au sein de la société humaine.

La dichotomie entre points forts et points faibles, entre qualités et défauts ou encore entre réussite et échec amène alors à un autre point de vue que celui du déterminisme ou du fatalisme. En effet, par ces méthodes, techniques et outils favorisent un apprentissage de la volition (c’est-à-dire la mise en action de la volonté) qui fait que :

– les points faibles sont peu à peu corrigés pour devenir des points forts,

– les défauts (qui sont des qualités mal situées) sont investis dans des contextes différents où ils sont considérés comme des qualités,

– l’échec n’est plus appréhendé comme une fin en soi mais comme un moyen et, plus exactement, comme un retour d’information (ou « feedback », en anglais), permettant un réajustement de l’action et, donc, comme une étape préalable à la réussite.

Dans le développement personnel, il est question de cultiver ce qui manque dans le quotidien de l’être humain pour vivre une vie pleine.

Pour ne citer qu’un seul de ces aspects qui peuvent manquer et qui sont innombrables, nous prendrons celui qui est envisagé dans la métaphore du verre à moitié vide ou à moitié plein. En effet, contrairement à ce que beaucoup de gens mal informés pensent, il ne s’agit pas de voir uniquement le côté positif d’une chose ou d’une situation et d’abandonner son côté négatif ; il s’agit de considérer alternativement ces deux côtés pour faire un choix juste de l’action à mener envers cette chose ou cette situation.

Ainsi le fait de dire à quelqu’un qui voit plutôt le côté négatif de voir plutôt le côté positif ou, pour quelqu’un qui voit plutôt le côté positif, de s’en satisfaire ne peut pas amener ce quelqu’un à évoluer. Celui qui voit plutôt le côté négatif ne doit pas l’abandonner. Il doit le conserver tout en prenantaussi en compte le côté positif ; de même que celui qui voit plutôt le côté positif doit prendre en compte le côté négatif, même si cela ne lui paraît pas évident.

Quoiqu’il en soit, le développement personnel est, à l’origine, un processus qui vise à amener la personne à un épanouissement individuel.

VOCABULAIRE DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

Coaching : Ce terme anglais vient du monde du sport. Il désigne l’accompagnement dans l’action (co-acting ou « agir avec », en français) d’un entraîneur vis-à-vis d’un ou de plusieurs entraînés ; cet accompagnement ayant pour effet un regain de motivation malgré les efforts fournis et le manque d’énergie physique ou psychique consécutif.

Le coaching est l’un des piliers majeurs du développement personnel ; non seulement parce qu’il permet aux personnes qui manquent de volonté d’avancer dans la vie, malgré les obstacles, grâce à l’aide (pour ne pas dire la volonté) d’un tiers ; mais aussi parce qu’il est un secteur d’activité extrêmement lucratif et que, de ce fait, il permet de satisfaire à la fois les envies d’abondance matérielle des coacheurs et les envies des coachés d’entendre de la bouche de leurs coachs qu’ils sont de « belles personnes » et combien leur aide va leur permettre de révéler la « meilleure version d’eux-mêmes ».

Néanmoins le coaching a tout son intérêt si tant est que le coacheur, en tendant la main au coaché, permet à ce dernier de sortir de sa zone de confort progressivement et pas par à-coups, en encore moins d’un seul coup car le risque de cette dernière possibilité est que si l’inconfort est trop grand, le coaché retournera dans son confort et s’y enfoncera d’autant plus fortement qu’il en est sorti.

Pour cela, le coacheur cherche à mettre en évidence les mauvaises habitudes du coaché pour, ensuite, l’amener à en changer.

 

Croyances limitantes : Régulièrement, les adeptes du développement personnel appellent à se débarrasser des croyances limitantes. Dès lors s’il existe des croyances limitantes, il doit aussi exister des croyances facilitantes. On regrettera donc que ces adeptes ne passent pas autant de temps à mettre en évidence les croyances facilitantes que celles limitantes.

Par ailleurs, il convient de préciser que si certaines croyances sont effectivement limitantes ou favorisantes, dans l’absolu, d’autres ne le sont que de manière relative. Par exemple, le fait de penser que l’argent est une mauvaise chose est une croyance limitante dans l’absolu car, dans tous les cas, elle empêchera l’être humain qui la fait sienne de faire venir à lui.

En revanche, si l’histoire du père Noël est une croyance favorisante pendant l’enfance car elle favorise les comportements de sagesse chez l’enfant, elle devient limitante pendant l’âge adulte car elle empêche l’être humain qui l’a fait sienne de se faire sa propre loi et de devenir autonome dans ses comportements.

Bien-être : Cette notion moderne dérivant du bonheur est aujourd’hui considérée par de nombreuses personnes comme un état résultant de pratiques mises en avant par le développement personnel (soins du corps ou plutôt entretien du corps, respiration, relaxation, méditation, etc.).

Mais comme la plupart des concepts qui sont transformés par les adeptes du développement personnel en « mots valises » pour cause de ne jamais avoir réfléchi à leur définition, il est bien souvent employé de travers et pensé plutôt comme une manière d’« avoir du bien » que comme une manière d’« être bien ».

Or, que ce passe-t-il pour celui qui est attaché au « bien-avoir » ? Eh bien, dès qu’il est confronté à une épreuve qui lui fait perdre cet avoir, il tombe irrémédiablement dans le « mal-être ». Il la voit comme une mauvaise chose qui ne fait pas du bien (d’où le « avoir du bien »).

Alors que celui qui reste dans le « bien-être » ne s’attache pas aux choses extérieures. Il s’attache à rester dans une position équilibrée avec lui-même, à garder un état d’esprit juste, c’est-à-dire adapté à la situation (et pas forcément un bon ou un mauvais état d’esprit ; ce qui relève d’un jugement moral qui fige le comportement des êtres humains et les prive d’adaptabilité).

 

 

LE MONDE DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL :

Si, en théorie, le développement personnel est ouverture, en pratique, il est bien souvent une déviance qui mène à un enflement personnel. En effet, plutôt que de servir à satisfaire les besoins qui sont très simples et finis, le développement personnel est bien souvent l’occasion de satisfaire les envies qui sont très complexes et infinies.

Dès lors, les 5 besoins de base ne sont jamais satisfaits et l’être humain ne peut jamais prétendre dépasser sa condition et espérer satisfaire le dernier besoin de Maslow.

Cette perversion du développement personnel vient du fait que la société de consommation en a fait l’un de ses organes de prédilection. Ainsi l’être humain, parce qu’il a accès à certaines connaissances qui, jusqu’à la fin du 20e siècle étaient réservées à une élite, croit qu’il a évolué.

Malheureusement, il ne fait qu’accumuler des connaissances parcellaires, en bon capitaliste qu’il est, sans jamais se demander en quoi elles sont en train de le transformer.

Pour la plupart, la réponse est simple : elles le transforment en singe savant. Mais en aucun cas en sage savant.

Car toute la connaissance que suppose le développement personnel et qui est au croisement de nombreuses sciences physiques et psychiques n’est bien souvent que survolée par ces adeptes qui, trop heureux de pouvoir pérorer en croyant savoir des choses qu’il leur aura suffi de lire avant de les répéter sans les avoir au préalable intégrées, se rendent ridicules en exposant des demi-vérités et, plutôt que de viser l’excellence, comme ils prétendent le faire, ne font tout simplement que l’éloge de la médiocrité et de la superficialité.

En réalité, pour évoluer et viser l’excellence ou la maîtrise (d’un art, d’une science, de soi…), il faut se donner totalement à son œuvre et arrêter de papillonner d’une activité à une autre. Et puis, il faut utiliser des outils de qualité conçus spécialement pour la réalisation de cette œuvre par un Maître en la matière. C’est pourquoi, le Phosphénisme, qui répond parfaitement à ce critère de qualité et de spécification, est particulièrement recommandé pour favoriser le développement personnel et bien plus.

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