Le chamanisme et les pratiques chamaniques
LE CHAMANISME

DÉFINITION DU CHAMANISME

 

L’étymologie du Chamanisme

Étymologiquement, le mot « chamanisme » est composé de deux termes. D’une part, de la racine « chaman » qui signifie « celui qui sait » en Toungouse (langue appartenant à un peuple de Sibérie). Et, d’autre part, du suffixe « isme » qui renvoie à la notion d’« idéologie ».

Ainsi, le chamanisme est l’idéologie qui porte sur le chaman. Néanmoins, cela ne signifie pas pour autant que c’est l’idéologie que porte le chaman.

Non ! L’idéologie que porte le chaman est toute autre. Et c’est ce qui fait d’elle, l’une des plus anciennes formes de spiritualité. D’ailleurs, grâce à de nombreuses gravures et peintures rupestres, l’archéologie moderne a pu déterminer que le chamanisme remontait à l’ère paléolithique.

La doctrine du Chaman

Sa doctrine est que l’être humain fait partie de la nature et que son esprit n’est pas séparé de celui des autres êtres (animaux, végétaux et minéraux). D’ailleurs, selon le chaman, être humain ne consiste pas à être un homme ou une femme. Cela consiste à être « un avec la terre » (l’humus). Cette dénomination d’être humain ne se restreint donc pas à l’espèce bipède qui prétend être la seule à être humaine. Elle s’étend en fait à tous les êtres vivants.

C’est pourquoi, dans cette perspective unitaire, le travail du chaman consiste à contacter les esprits des vivants comme des morts. Et ce, pour relier les êtres humains entre eux et les relier tant avec la nature qu’avec le divin.

En effet, depuis la nuit des temps, l’être humain essaie par tous les moyens de comprendre et d’expliquer les phénomènes qui l’entourent. Et il tente de communiquer avec les esprits de l’au-delà pour s’en faire des alliés. C’est donc aussi dans la dynamique de construire un pont qui relie les deux mondes, visible et invisible, que s’inscrit le chamanisme.
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LE CHAMAN

Le sage…

On l’aura compris, pour être chaman, il faut être sage. Et c’est cette sagesse qui permet de prévenir tout déséquilibre au sein de la communauté. Mais aussi de guérir les maladies et de prédire l’avenir tout en tirant les leçons du passé.

Ainsi donc, devenir chaman n’est pas donné à tout le monde. C’est une épreuve réservée à des personnes qui possèdent une force intérieure leur permettant d’assumer de telles responsabilités.

D’ailleurs, il faut dire que le rôle de chaman peut autant être assumé par des hommes que par des femmes. Néanmoins, quel que soit son genre, le chaman doit posséder des capacités psychiques extraordinaires. Ce sont ces capacités, plus ou moins innées et acquises, qui lui permettent de contacter les énergies de la nature.

Ainsi, en communiquant avec les pierres, les plantes et les animaux, il apprend à utiliser chacun de leurs constituants, afin de soigner le corps et l’âme.

…l’érudit…

Et puis, en communiquant avec les étoiles, il apprend du passé et prépare l’avenir. De même qu’en communiquant avec les morts, il guide les vivants.

En plus d’être un sage, c’est donc aussi un érudit pour qui la nature n’a plus aucun secret. C’est un scientifique avant l’heure qui, de manière empirique, expérimente la vie et forge ses connaissances (pour ne pas dire sa conscience) à partir du réel, visible comme invisible. Et c’est en appliquant ses connaissances qu’il gagne la confiance de sa communauté et en devient l’un des piliers.

« Un grand pouvoir qui implique
de grandes responsabilités »
 

Le chaman possède un savoir et, conséquemment, un pouvoir qui lui permet de manipuler les énergies. Néanmoins, même si cela fait de lui un surhomme aux yeux des autres, il reste mortel. C’est pourquoi, sa sagesse lui permet de comprendre que son savoir et son pouvoir ne lui appartiennent pas en propre. En effet, ils appartiennent à la nature qui les lui a transmis. C’est pourquoi, il se doit de les transmettre à la génération suivante.

Outre ses nombreux rôles, il endosse donc aussi celui de maître. Et c’est dans le cadre d’une initiation chamanique qu’il procède, dans sa communauté, à une sélection des aspirants chamans, parmi lesquels il choisira son futur successeur.

 …et le maître

Dès lors, pendant de nombreuses années, cet apprenti l’accompagnera dans son quotidien, apprenant chacun de ses gestes et ce, jusqu’à ce qu’il soit prêt.

Prêt à quoi ? À être éprouvé physiquement et psychiquement. Car, en effet, au bout d’un certain temps, lorsque le maître estimera qu’il est prêt, il lui fera passer des épreuves réelles ou symboliques. Et cela l’amènera à mourir et renaître en tant qu’Initié.

Une fois son parcours initiatique terminé, il attendra alors patiemment que son maître lui laisse la place. Puis il deviendra le nouveau chaman. Et il sera le seul et l’unique représentant de la transmission initiatique.

Ainsi, de disciple à maître chaman, il perpétuera sa tradition. Et, à son tour, il sera amené à réaliser des rites initiatiques fondateurs de la société dans laquelle il exerce. Et puis, il formera son successeur, comme le fit avant lui son prédécesseur et s’inscrira dans la droite lignée de ses pairs et de l’initiation chamanique.

VOCABULAIRE CHAMANIQUE

L’AYAHUASCA

Pour certains guérisseurs d’Amérique du Sud, qu’on appelle chamans, par commodité de langage, l’Ayahuasca constitue l’un des moyens les plus puissant d’accéder à des états de conscience modifiés. Cela les conduit à percevoir des niveaux de réalité qui sont inconnus des autres êtres humains.

Néanmoins, à l’instar des médicaments chimiques dont la puissance s’accompagne d’une dangerosité élevée, l’ayahuasca est, elle aussi, potentiellement dangereuse.

Des plantes sacrées…

En effet, si son caractère naturel peut paraître inoffensif, il convient de rappeler qu’il ne s’agit pas d’une seule plante. C’est un breuvage qui est composée d’un mélange de plantes chamaniques qui sont dites être des plantes de pouvoir par les autochtones.

Ce terme de pouvoir est fondamental et il n’est souvent pas bien compris par les européens. En effet, ils ne voient dans ces plantes sacrées que la puissance qu’elles confèrent au chaman et dont ils sont avides.

Mais la seconde acception de ce terme renvoie également à un rapport de dépendance. Rapport qui peut s’instaurer entre ces plantes maîtresses et leur consommateur, dès lors que celui-ci ne modère pas sa consommation.

…risquées…

Car l’ayahuasca contient des alcaloïdes qui sont des substances biochimiques dont les effets sont non seulement psychotropes (modifiant l’âme) mais aussi physiologiques. Néanmoins, cela n’est pas propre à ce breuvage.

En effet, le cactus dénommé Peyotl, qu’on trouve au Mexique, et le champignon dénommé Amanite Tue-Mouches, qu’on trouve en Sibérie sont également des végétaux qui sont utilisés dans des cérémonies initiatiques.

Et en Amérique du Sud, ces plantes sont respectées pour leurs propriétés dites enthéogènes (qui génèrent des états d’inspiration divine).

De fait, elles sont consommées dans le cadre de rituels chamaniques bien encadrés. Mais leur mise sur le marché des drogues récréatives, en Europe, en ont fait des substances hallucinogènes néfastes.

…et dévoyées

Or, cet usage récréatif a entraîné, par effet d’aspiration, une explosion des cérémonies pseudo-chamaniques en occident. Car les pseudo-chamans qui les organisent ont bien compris à quel point ils pouvaient « surfer » sur cette « mode » et se remplir les poches facilement.

En effet, de nombreux individus attirés par le pouvoir et par l’argent se sont lancés dans ce business très lucratif. Et ils se sont auto-proclamés chamans sans jamais avoir été confirmés par un maître authentique.

De fait, n’ayant bien souvent qu’une connaissance superficielle des véritables rituels chamaniques, ces charlatans font courir des risques importants aux prétendants à l’initiation chamanique.

C’est pourquoi, il est d’une importance quasi-vitale de s’assurer que, lorsqu’on se lance dans une telle aventure, on est bien accompagné par un maître authentique.

LE CHANT CHAMANIQUE

Dans Astérix et Obélix, le druide et le barde sont des personnages séparés, dans les peuples chamaniques. Mais dans la réalité, ce sont deux rôles qui sont incarnés par le chaman.

Ainsi, celui qui entend la musique céleste et sait qu’elle est l’expression de l’harmonie cosmique, peut en reproduire la mélodie afin de rééquilibrer les énergies intérieures de ces « patients ».

Et plus il excelle dans cet art, plus il est capable de modifier l’état de conscience de ceux qui se trouve autour de lui pour les guider vers d’autres plans de conscience qui vibrent en accord avec les notes qu’il joue.

La maîtrise du chant

Dès lors, selon les traditions, le chant vient accompagner soit les plantes sacrées, soit les musiques sacrées.

Et le chaman fait alors à la fois office de chef d’orchestre et maître de cérémonie, guidant son peuple vers des sphères immatérielles (pour ne pas dire spirituelles) qui donnent à sa communauté un sentiment d’unité.

LE TAMBOUR CHAMANIQUE

Dans bon nombre de peuples chamaniques, les états modifiés de conscience qui servent à se relier avec le monde invisible ne sont pas induits par les plantes chamaniques.

Car, si leur efficacité n’est plus à prouver, leur dangerosité non plus. Aussi les chamans qui n’utilisent pas ces plantes leur préfèrent les rythmes musicaux et, plus particulièrement, ceux des tambours chamaniques.

L’importance des rythmes

En effet, à force de frapper les tambours chamaniques de manière répétée, les chamans favorisent les extensions de conscience. Et ce fait a été démontré par le Docteur Francis Lefebure dans ces travaux sur l’alternance cérébrale et la synchronisation des hémisphères cérébraux.

Selon lui, seuls les rythmes physiologiques (qui entrent en résonance avec les fréquences vibratoires des organes du corps), ont un effet bénéfique sur l’organisme. Car, à l’instar des plantes, selon leur posologie, les rythmes sont soit des médicaments, soit des poisons, selon leur fréquence.

Les bons et les mauvais rythmes

Dès lors, si les rythmes du tambour chamanique sont bénéfiques, ceux de certaines musiques actuelles que sont le hard-rock, la hard-techno et la dark-psy sont absolument néfastes.

Et ce, à tel point qu’ils induisent, chez les individus qui les écoutent, des transes qui sont destructrices sur le plan neurologique. Alors que la musique devrait être créatrices de nouveaux réseaux émergents de neurones.

D’ailleurs, pour s’en convaincre, il suffit de comparer les visages de ceux qui se réunissent dans des cercles chamaniques et de ceux qui se réunissent dans des fêtes où l’on écoute ces musiques modernes. Sinon, hormis le tambour, il existe bien d’autres instruments que le chaman utilise dans ses rituels.

D’autres objets…

On retrouve ainsi les amulettes qui sont des objets symboliques et qui ont des propriétés à la fois curatives et protectrices. Ainsi que les figurines qui sont sculptées à l’effigie d’une personne ou d’une divinité et qui servent de support de projection mentale (d’émotions ou de pensées).

Il y a aussi le hochet qui est un autre instrument rythmique et le bâton qui incarne la puissance dans ses aspects matériels et immatériels.

…et encore d’autres

Et puis, il y a l’attrape-âmes qui est traditionnellement accroché à un fémur d’ours. Comme son nom l’indique, il peut servir à capturer les âmes qui cherchent à s’emparer d’un corps appartenant à un malade inconscient. De même qu’il peut servir à ramener une âme qui serait sortie hors du corps de son hôte, quelle qu’en soit la raison.

C’est d’ailleurs de cette tradition que viennent les attrape-rêves qu’on installe au dessus du lit. En effet, ils servent aussi bien de protection pour le corps du dormeur que de repère à son âme pour revenir de ses voyages nocturnes.

LE MONDE DU CHAMANISME

La démocratisation
du chamanisme

Aujourd’hui, il est bien difficile de distinguer le bon chaman du mauvais chaman (pour reprendre une formule d’humoristes bien inconnus).

En effet, dans les temps anciens, les communautés ne comptaient que peu de membres. Il n’y avait donc qu’un seul chaman qui multipliait les responsabilités et qui, s’il s’avérait incompétent, était vite remplacé.

D’ailleurs, dans le cas où l’incompétent réussissait malgré tout à conserver le pouvoir, c’était toute la communauté qui en pâtissait et qui disparaissait fautes de soins physiques et psychiques.

Or, dans les temps modernes, les communautés sont devenues si vastes et ouvertes que le « pouvoir » du chaman s’est dispersé aux quatre vents. Alors, certes, il reste encore des guérisseurs de grande qualité.

Mais combien sont-ils parmi la masse de charlatans qui ont bien compris qu’ils pouvaient s’auto-proclamer chaman sans avoir fait la moindre preuve de leur qualité ?

Car, à l’heure actuelle, si les formations et les stages de chamanisme pullulent dans nos contrées, ce n’est certainement pas parce qu’il y a plus de chamans, au contraire.

Le « business »
du chamanisme

En réalité, la raison tient dans le fait qu’il y a plus de gens qui aspirent à renouer avec une spiritualité sans institution religieuse. Dès lors, le retour à une spiritualité « naturelle », qu’incarne le chamanisme, est devenu un argument « marketing » très attractif pour les personnes avides d’argent et de pouvoir.

Il faut donc bien comprendre que ces personnes mal-intentionnées n’ont rien à voir avec des maîtres spirituels. Ce ne sont que des prédateurs qui voient, dans les personnes en perte de sens ou en souffrance, des proies faciles.

Or, pour manipuler ces dernières, il suffit de leur raconter de belles histoires dans un décor qui les impressionne. Dès lors, elles sont prêtes à croire n’importe quoi. Et notamment qu’elles pourront s’épargner la peine de passer des années d’étude et de travail sur elles-mêmes.

C’est pourquoi, à l’heure actuelle, le risque de tomber dans le piège tendu par un charlatan est très élevé. D’autant plus lorsqu’on considère le chamanisme urbain qui consiste, pour un citadin, à passer quelques jours dans une hutte de sudation à danser autour d’un feu.

Dans tous les cas, celui qui pratique ce « chamanisme mondain », ne peut pas connaître ce qu’est la véritable Initiation. Car, dans la mesure où il ne vit pas du tout en harmonie avec la nature, il ne peut donc pas être initié par elle, comme le sont les vrais chamans. Il n’est qu’un consommateur de produits spirituels.

Le renouveau
du chamanisme

Aujourd’hui, il est trop compliqué de trouver des chamans dignes de ce nom. C’est peut-être parce que le chamanisme n’est plus une tradition qui convient à l’ère moderne. Fort heureusement, le Phosphénisme qui permet à qui le souhaite, d’où qu’il vienne et où qu’il vive, de s’auto-initier.

En outre, selon nous, c’est le seul courant initiatique entièrement en accord avec la modernité. C’est certainement cela qui explique que tous ceux qui le pratiquent le considèrent comme le plus efficient (efficace à moindre effort).

En effet, grâce à ses techniques initiatiques, le Phosphénisme permet à chacun de devenir son propre chaman. Dès lors, il n’y a plus besoin de prétendre vouloir aider les autres pour, au final, se nourrir des flatteries et des compliments (« quelle belle personne vous êtes »).

On s’aide soi-même et, par induction, on aide le monde entier qui devient une seule communauté : la fraternité humaine.

D’ailleurs dans le Phosphénisme, il existe une branche (la Naturo-phosphénologie) qui constitue une forme de néo-chamanisme épurée de toute influence culturelle. Et son grand intérêt, c’est qu’elle échappe à la dérive syncrétique qu’on retrouve dans tous les mouvements New Age.

Or, cette dérive nuit en tous points à la transmission des principes initiatique. En effet, elle conduit les postulants à l’Initiation à des formes d’idolâtries qui les empêchent de voir de l’autre côté (derrière les idoles).

C’est pourquoi, le New Age ne conduira jamais quiconque à l’Initiation et à la perception de la réalité ontologique (la nature de l’Être). Il ne conduira ses adeptes qu’à la rêverie et à l’illusion.

CHAMANISME & PHOSPHÉNISME

Comme nous l’avons vu, le rythme est l’un des piliers qui fonde le chamanisme. Mais il y en a un autre qui n’est jamais (ou presque) mis en avant par les pseudo-chamans ; preuve de leur ignorance creuse. Cet autre pilier, c’est la lumière. Car, c’est autour d’un feu que, traditionnellement, se sont toujours déroulées les cérémonies initiatiques chamaniques.

Et c’est l’énergie de cette lumière, mélangée à certaines pensées qui amènent les Initiés à vivre des extensions de conscience. Ainsi, en se fondant dans la conscience universelle, leur conscience individuelle accède à la vérité ultime.

C’est ce qu’ont démontré les travaux du Dr. Lefebure et c’est ce que s’applique à enseigner l’École du Dr. Lefebure dans le cadre de sa formation complète au Phosphénisme.

Si vous êtes amoureux de la nature et que vous prétendez à l’Initiation, alors il est temps pour vous de suivre les enseignements de la Tradition Initiatique. Et le Phosphénisme est, à l’heure actuelle, à la fois le dernier né de cette filiation et le premier à vivre en cohérence avec le 3e millénaire.

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